La conception d’un bâtiment écologique répond d’abord à des enjeux globaux. Elle ne saurait se limiter à des considérations sur les prétendues qualités de certaines matières que l’on juge hâtivement plus «vertes» que d’autres ! Envisager le choix des matériaux à l’aune de critères strictement scientifiques est une nécessité si l’on souhaite construire de manière réellement durable.
C’est pour cette raison que les pouvoirs publics ont décidé d’épurer les critères écologiques des matériaux par une série de dispositions règlementaires. Entre 2014 et 2015, différents textes de loi sont promulgués en vue d’imposer une juste évaluation des performances environnementales des produits de construction. L’arrêté du 31 Aout 2015, par exemple, dispose que ces performances doivent aussi faire l’objet d’un contrôle par une tierce partie indépendante.
Un vérificateur dûment habilité doit avoir validé les méthodes d’évaluation et les résultats obtenus, notamment en ce qui concerne le réchauffement climatique, la pollution de l’air et de l’eau. Regroupées sur une base de données centrale en libre accès web, les Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) indiquent désormais des valeurs officielles concernant l’impact écologique des produits de construction.
Ces données sont établies pour l’ensemble du cycle de vie des matériaux : l’impact est quantifié de la phase de production jusqu’à celle du démantèlement. Ainsi les performances de différentes solutions constructives peuvent être comparées sur la base d’une méthode scientifique cohérente. Une unité fonctionnelle est en outre commune à tous les produits répondant à une même application. Par exemple, à l’instar des enduits, les isolants de façades auront un impact environnemental déterminé par mètre carré d’isolation thermique extérieure. Cette unité fonctionnelle permet d’apprécier rapidement la pertinence écologique de solutions d’isolation concurrentes : Les produits et les systèmes peuvent désormais faire l’objet d’un calcul comparatif précis, car la mise en œuvre est incluse dans l’Analyse du Cycle de Vie.
Sur le plan environnemental, les solutions I.T.E d’ISOBOX Isolation se positionnent très favorablement : par exemple, une isolation de façade par Etixx31 avec un R = 3,7 détient une empreinte carbone deux à trois inférieure à celle d’une laine de roche. Par ailleurs, le procédé spécifique de transformation du PSE employé par ISOBOX Isolation est une technologie économe en énergie qui place les produits ETIXX31 et ETIXX37 en tête des solutions d’isolation thermique extérieure les moins «carbonées».
La volonté d’ISOBOX étant d’accompagner les acteurs du Bâtiment vers les règlementations futures, il est important de rappeler qu’à l’horizon 2020, l’empreinte carbone des constructions sera probablement un des grands enjeux de la filière.
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