L’enveloppe du bâtiment est incontestablement associée aux qualités esthétiques des ouvrages. La façade exprime l’originalité d’un bâtiment et conditionne son intégration dans un environnement donné.
Depuis quelques années, l’isolation extérieure a également démontré que la bonne conception d’une enveloppe était déterminante en termes d’efficacité énergétique.
Mais qu’en est-il des qualités d’usage ? Comment l’ITE produit-elle des améliorations en matière de qualité sanitaire et de confort ?
La suppression des ponts thermiques est un objectif essentiel pour qui veut assurer aux logements le maximum de qualité sanitaire.
Sans cette approche, on peut s’attendre à ce que les déperditions linéiques d’une façade non isolée produisent des désordres. En effet, la condensation se manifeste surtout au droits des jonctions entre dalles et murs.
Les ponts thermiques sont souvent responsables d’une présence indésirable d’humidité qui altère la salubrité des habitations.
Une simple isolation intérieure ne peut apporter de solution à ce problème. Seul le traitement thermique de l’enveloppe peut conjurer la condensation de vapeur d’eau, naturellement produite par les écarts de température entre l’intérieur et l’extérieur. Cette condensation est un vecteur de moisissures qui peut provoquer des effets nuisibles sur la santé des occupants.
Alliée à une ventilation efficace, l’ITE préserve de manière optimale la qualité sanitaire des logements.
L’isolation est souvent associée à la seule préservation du confort d’hiver. Il est vrai que la maitrise des déperditions de chaleur revêt une importance capitale pour le bien-être des occupants. Pourtant on oublie généralement qu’une bonne isolation doit également garantir le confort pendant l’été.
Longtemps ignoré, le confort d’été est devenu depuis quelques années un critère de qualité pour les nouveaux bâtiments.
Réchauffement climatique oblige, la perspective de canicules récurrentes pose la question de la préservation de la fraicheur dans les logements.
Bien sûr, la climatisation peut paraitre une solution adaptée. Toutefois sa contrepartie énergétique est difficilement compatible avec la nécessaire sobriété que les constructions doivent désormais afficher.
En réalité, la conductivité thermique des façades non isolées est largement responsable de l’inconfort ressenti à l’occasion des grandes chaleurs, et cela bien au-delà des heures d’ensoleillement.
L’isolation extérieure met en œuvre des matériaux peu émissifs tel que le Polystyrène Expansé (PSE). Les propriétés thermodynamiques de ce dernier interdisent le stockage des calories par les murs extérieurs.
Idéalement placée, l’ITE constitue une barrière isolante efficace contre le rayonnement solaire. Cette particularité assure au logement un confort réel sans le recours d’équipements de rafraîchissement.
L’amélioration des qualités d’usages des bâtiments implique de choisir des modes constructifs compatibles avec les attentes actuelles.
Si l’efficacité énergétique exige désormais un confinement contrôlé des espaces intérieurs, afin de limiter les déperditions, les bâtiments doivent alors être pourvus d’une isolation qui supprime les risques de condensation.
Par ailleurs, la préservation du confort d’été tend à devenir une question essentielle dans la conception des ouvrages et, à ce titre, on ne peut se contenter d’un certain empirisme. Au contraire, l’efficacité de certaines techniques mérite d’être réévaluée à l’aune d’une nouvelle donne climatique. En offrant une protection efficace contre le rayonnement solaire, l’isolation extérieure PSE assure un confort en toute saison, sans alourdir le bilan énergétique des logements.
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